Message#10 » dim. mars 21, 2010 9:33 pm
Bonsoir,
Sans vouloir aucunement affubler Monsieur Kemp du moindre qualificatif, ni mettre en cause sa bonne foi, en relisant l'article ci-dessus, je relève quand même deux choses :
Il est franchement grotesque d'écrire...
"Une autre chose qu’il est très important de tenir en compte. Quand on se documente sur la Magnétothérapie, une chose apparaît évidente, c’est l’influence des aimants sur l’eau et sur tout ce qui contient de l’eau. J’en avais déjà entendu parler il y plus de 25 ans, par un chercheur du CNRS de Gif-sur-Yvette. L’eau magnétisée, est plus facilement assimilée par tous les organismes vivants. Cela est valable pour les humains, mais également pour tous les autres êtres vivants, animaux de toutes les espèces, mammifères, reptiles, invertébrés, insectes…, et les plantes. Il n’est qu’à voir l’effet des eaux thermales directement bues à la source. Ces eaux ont un effet qu’elles perdent partiellement et rapidement en bouteille. L’aimantation de ces eaux leur fait retrouver la magnétisation naturelle qu’elles attrapent en traversant le sous-sol soumis au magnétisme terrestre, et qu’elle reperd rapidement quand elle est stockée dans les tuyaux ou en bouteilles par l’effet des champs électromagnétiques notamment."
L'eau est un composé faiblement diamagnétique qui, il est vrai va très faiblement réagir à l'application d'un fort champ magnétique, mais retrouver son état "normal" dès que le champ appliqué cesse. On n'a même pas le temps de prélever l'eau "magnétisée" et de la porter à la bouche avant que tout effet cesse.
D'un autre côté, même si je peux admettre une certaine logique lorsqu'on imagine que l'application d'un champ magnétique stable au sein de la ruche va permettre de masquer les perturbations causées au champ magnétique ambiant (d'origine terrestre) par les gsm, ligne électriques etc., je me demande si c'est vraiment une bonne idée de remplacer un champ naturel de 0,5 Gauss par un autre de 3800 Gauss. Vous m'auriez dit 2 ou 3 Gauss, pourquoi pas, mais là, c'est la grosse artillerie.
En imaginant que nos pauvres avettes soient si sensibles que ça aux perturbations du champ magnétique, on pourrait se demander ce qui les perturbera le plus, sur le long terme : une pollution de ce champ par des sources extérieures, ponctuelles et transitoires, ou une multiplication du champ appliqué par un facteur 7000 ?
Sur ce, mes réflexions, basées sur mes modestes connaissances scientifiques et un poil de bon sens, ne remettent nullement en cause ce que Monsieur Kemp a observé. S'il dit que ses ruches se portent mieux, je le crois bien volontiers et je suis content pour lui, mais il faudra trouver autre chose comme explication que ce qui est avancé dans l'article repris ci-dessus.
bonsoir,
Phil.