DocBB a écrit :Pendant plusieurs siècles la pratique était de provoquer l'essaimage et de récolter les ruches productives en les tuant, par noyade ou brulure soufrée, on ne peut pas dire que le comportement n'ait pas été modifié. En favorisant les essaimeuses et en flinguant les bonnes ruches stables (toutes les ruches en fait dès qu'elles récoltaient bien !). Il suffit de relire les traités apicoles dès qu'ils ont existé, le changement a commencé à venir avec les travaux de Réaumur puis Huber au 18ème siècle où on a commencé à piger.
cela veut-il dire que freiner les essaimages est positif ? bien sûr on essaye de ne plus tuer les abeilles avant la récolte...
mais ne les tuons-nous pas après la récolte, d´une autre manière plus lente et insidieuse... par la famine ou par des traitements inadaptés ou des comportements humains qui leur sont néfastes ...
avons-nous franchi le pas de considérer chaque abeille comme ayant un droit sur sa vie/biologie, son alimentation, son hygiène de vie, son organisation sociale, sa reproduction, ...
lui reconnaissons-nous, sinon sa supériorité au moins dans la manière de nous répartir les ressources naturelles une égalité...
ou la considérons-nous comme un être vivant à notre service qui aurait des devoirs envers nous ?
Sommes-nous vraiment à même de décider de ce qu´est un bon essaim ... et dû au système de polyandrie sommes-nous à même d´assurer que nos choix... pour elles sont les meilleurs et qu´une bonne reine ne peut avoir que de bonnes descendantes ?`
elles savent communiquer, compter, bâtir, organiser leur travail, gérer leur énergie, leurs réserves, prendre des décisions, élever leur descendance, collecter leur aliment, le choisir, le transformer, choisir leur logis, le maintenir propre, se soigner, ...
Doit-on être fiers parce qu´on ne les noie plus ou qu´on ne les soufre plus... pour dire la vérité je ne sais que penser... les mots travaux, recherches, science finissent par ne m´inspirer que bien peu de respect...`mais peut-être ai-je mal compris...