bonsoir
Suivant l'origine plus ou moins noble des cires, je grave un w sur les pains issus d'opercules ou de rayons de miel (comme warré pour faire des cires gaufrées) ou un B pour ceux destinés aux bougies, encaustique... généralement issus de vieilles cires noires ou moisies. Je me fais aussi quelques bougies d'oreilles, mais là je prends la W...
voici les photos annoncées de mon cérificateur :
tout d'abord la caisse. Je ne suis pas sûr que la peinture noire (gouache) soit nécessaire, puisque qu'on ne la voit pratiquement pas
le bac de récupération de la cire, en verre collé au silicone. Les petits tasseaux derrière protègent le polystyrène de la chaleur du bac, sinon il commence à se décomposer...
le plateau en feuille d'alu offset, plié et ajusté à la dimension, et dont le bec inférieur se glisse d'un cm dans le bac de récupération. Grâce à ses encoches, il est immobilisé par une barrette coincée en force dans la largeur de la caisse.
Dessus, je pose une vieille moustiquaire en polypropylène souple dont j'ai grossièrement cousu 2 angles avec du fil de pêche pour faire les coins qui seront bloqués par la barrette
une chute de moustiquaire à cheval sur la barrette pour empêcher les morceaux de rayon ou de cire non fondue de dégringoler dans le bac
un peu d'eau de pluie au fond du bac, suffisamment pour que le fond soit couvert, une fois le cérificateur en position vers le soleil. Ça permet de mieux décoller la cire du verre, et ça récupère les impuretés solubles qui peuvent tomber (vieux miel, jus de pollen, ou restes de cocons qui se collent à la séparation cire/eau plutôt que de se noyer dans la cire ; facile à gratter ensuite
On remplit. Quand on mélange des cires jeunes qui n'ont pas contenu de couvain, avec des vieilles cires, il vaut mieux mettre les premières d'abord, et les vieilles par dessus, sinon la cire coulerait dans les cellules et resterait coincée dans les cocons qui ne fondent pas
Par dessus je rajoute un morceau de grillage à garde-manger (alu) qui serre bien les cires pour qu'elles ne roulent pas
Le couvercle est celui de la caisse de polystyrène qui s'ajuste parfaitement. J'ai découpé l'intérieur au cutter à la dimension de mes vitres moins 1 cm de chaque coté, ce qui me permet de tailler une feuillure de 3 ou 4 mm de profondeur suivant l'épaisseur de la vitre. Pour la vitre intérieure la "baguette" de polystyrène extraite de la feuillure est recollée par dessus le verre avec de la colle "ni clou ni vis", de même que le verre dans la feuillure. À l'usage, ça finit par se décoller, mais depuis, j'ai remplacé la colle par du mastic silicone, qui semble mieux tenir le coup
côté vitre extérieure, j'avais fixé par de l'adhésif d'emballage, ce qui a bien tenu 1 an. Là aussi, j'ai remplacé par du silicone
au bout d'une après-midi, ça donne ça :
et après récupération
comme les cires avaient commencé à verdir dans leur seau, ça sera catégorie B...
Voilà un cérificateur qui ne m'a pas coûté grand chose.
La caisse vient du port de pêche de Lorient, utilisable après un bon bain d'eau de javel et un long stage en plein air pour désodorisation...
le verre provient de vieux velux récupérés chez un installateur du voisinage. Il est tout content de me voir récupérer les cadres et le verre, car lui est obligé de payer pour mettre au rebut. Les cadres me servent pour mon atelier bois s'il sont bon, sinon ça allume l'insert. Quand j'ai un peu de mal à couper mon verre (surtout le 4 mm), je prends ma vitre sous le bras et le magasin de bricolage du coin me les découpe pour 1euro 50.
Les feuilles d'alu : coût 1 pot de miel à l'imprimeur du coin !
C'est pas trop lourd ; quand la saison est finie, je range la caisse dans un coin. Le premier que j'ai construit, c'était planches de palette doublées intérieurement par un revêtement d'ardoise, et extérieurement par de la mousse à bulle d'emballage, avec un panneau de velux par dessus. Très efficace, mais une fois posé il ne bougeait plus...
voilà
@+