Yoann a écrit :Favoriser l'introduction de prédateurs ou concurrents, sur le principe d'accord, mais lesquels ? Cette pratique existe déjà, mais l'efficacité, bien que réelle, n'est souvent pas suffisante seule pour contenir les problèmes.
Et encore faut-il qu'il reste les concurrents et prédateurs, car les espèces exogènes qui sont importées ont tendance à remplacer les endogènes de même type en proliférant. Et a apporter un nouveau déséquilibre dans le nouveau lieu de vie.
De plus j'ai apporté un début de solution en parlant de ne plus semer les prairies, dites naturelles, mais qui n'ont en général pas plus de 5 ans, et de juste laisser pousser l'herbe. Ou de ne plus labourer les champs, surtout si c'est pour gratter à 50 cm de profondeur, faire des semelles de labour, et déstructurer les sols, en tuant ce qui s'y trouve. Ou encore ne plus déchaumer systématiquement après la moisson, ou pratiquer le semis sous couvert, en plus de le faire avec un semoir tout en 1.
Mais lorsqu'il s'agit d'insectes ou animaux exogènes, souvent le problème ne peut pas être réglé par l'intégration des prédateurs naturels, car ils viennent d'un autre continent, et soit ne s'adapteraient pas sur notre territoire, soit le déséquilibreraient davantage. Et ne pas leur laisser de place reviendrait également souvent à modifier notre écosystème, le rendant aussi moins accueillant, voire hostile, pour nos espèces endogènes.
Il aurait fallu que l'Homme ait nos connaissances actuelles il y a 2 siècles pour éviter d'importer ces parasites, maladies, etc, mais ce n'était pas le cas. Donc on doit faire avec.
Alors oui, nous devons limiter tant que faire se peut notre impact sur l'environnement, mais parfois on n'a pas le choix, et le chimique, comme le bio, peuvent être nécessaires. Je rejoins là-dessus Daniel 59, imaginons que nous fassions pareil pour ce qui est sanitaire pour nous ? adieu vaccin contre la rage ou le tétanos par exemple, quel serait le résultat ?
Bon, à force il n'y aurait plus de surpopulation humaine certes, mais qui serait prêt à voir mourir ses proches pour cette raison ?
Nous avons toujours le choix ! il suffit d´en assumer les conséquences... il y a des conséquences que nous ne sommes pas prêts à accepter... donc nous faisons une petite concession ici et là pour avoir malgré tout ce que NOUS voulons.
Et c´est ce VOULOIR... qui est notre perte... parce que notre vouloir est dirigé par une sensation de plaisir, ou une sensation gratifiante... voir quelque chose se dérouler comme nous nous le sommes imaginé.
C´est là l´erreur
nous sommes donc capables de faire des choix qui ne servent pas notre survie... Donc pas toujours le bon choix et souvent de mauvais choix
chose qui n´arrive jamais chez les abeilles... elles n´ont pas de désir et pas de vouloir... elles font donc à chaque instant ce qu´elles doivent... et n´ont ainsi pas de frustration.
Elle ne peuvent pas se tromper... elles font donc toujours le bon choix
c´est en partie pour cela qu´elles sont fascinantes...
voir La démocratie chez les Abeilles !
Bonne soirée,
Patricia