Message#13 » lun. sept. 21, 2020 6:51 am
J'ai envoyé un message à Mathieu, j'attends sa réponse.
Les choses ne sont peut-être pas aussi simples que cela (je mets plein de guillemets et ce n'est pas une critique mais une question, je trouve ce qu'il fait formidable).
C'est une recette revisitée, comme on dit maintenant dans les émissions de cuisine.
J'ai rapidement consulté le brevet argentin. Dans sa vidéo 38, Mathieu nous parle d'un effet mécanique de la glycérine qui emprisonne l'acide oxalique. En fait le produit argentin se compose de glycérine, d'acide oxalique (ao), d'acide formique (af) et d'acide tartrique (at). Tout cela à partir d'un mélange d'ao et de glycérine chauffé. La grosse différence avec Mathieu c'est que le brevet préconise une chauffe plus haute (+ de 100°C) et plus longue. L'ao ne représente au final que 15% au maximum du mélange (au départ 50/50) et l'acide formique peut aller aussi jusqu'à 15%. L'at représente de 65 à 75%.
A-t-on la même composition avec une chauffe moins importante ?
Dans le brevet argentin, 1600 g de produit final donne 32 bandelettes soit 50 g par bandelette soit au maxi 7,5 g d'ao /bandelette. Pour Mathieu avec 700 g d'ao il fait 100 bandelette soit 7 g d'ao/bandelette au départ. L'ao a t-il été transformé par une chauffe à 60°C ? (si oui il peut ne plus rester que 2-3 g par bandelette, ou moins). Ou cette interprétation de la recette espère justement une stabilité de l'ao ?
D'autre part ao, af, on voit bien l'utilité, l'at en a t-il une ?
Tout cela est à creuser... (j'espère ne pas avoir fait d'erreur dans ma lecture des brevets et des vidéos de Mathieu... corrigez moi si besoin).