J'aime beaucoup ces phrases elles sont pleines de bon sens mais c'est la manière de parvenir à l'objectif qui pour moi n'est pas bonne.
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..Je le répète nos recherches n’ont pas pour but d’être commercialisées :
nos résultats seront rendus publics vers fin septembre et serviront à prouver le fonctionnement d’une solution biologique...
...On ne cherche pas à exterminer le varroa de la surface du globe,
mais plutôt de faire pencher la balance écologique en faveur des abeilles...
...L’idée d’auxiliaires prédateurs du varroa est un concept intéressant mais demanderait beaucoup
plus de temps à mettre en place et serait très difficile à contrôler,
car il s’agit d’introduire un organisme inconnu dans un environnement nouveau,
pouvant entraîner des conséquences endémiques sur l’écosystème environnant...
En oubliant complètement les concepts d'apiculture et en se basant uniquement sur la biologie de l'animal.
Un parasite aura toujours besoin d’hôte s'il veut survivre c'est ce qui le différencie du prédateur.
Un animal sain dans un environnement sain se portera bien, l'inverse également.
Que vaut la qualité d'abeille, des générations successives de reines sélectionnées pour de l'élevage,
c'est à chaque fois mettre la ruche orpheline faire de l'élevage royal de sauveté.
Quelles sont les qualités de reine obtenues par rapport à un élevage naturel, produire 5 reines ou 25 hors d'une ruche n'est pas la même chose.
La pratique de la stimulation et reine pondeuse :,
quelles sont les études scientifiques qui comparent les colonies stimulées au printemps
et/ou reine tendant à pondre sans interruption ou presque ?
Varroa aimant le couvain, il me parait logique qu'il se plaise plus dans des colonies stimulées et à tendance à pondre précocement,
que plutôt des colonies relançant plus tardivement la ponte et en l’absence de stimulation.
...
L'apiculture amateur va peut-être, être contraint à changer de cap, par le biais de varroa ?
Pour revenir à quelque chose de plus naturel. Tellement qu'il en faudrait se calquer sur la nature elle même.
Pour une même colonie,
- soit il n'y aurait qu'une récolte printanière avant essaimage, c'est l'homme en tant que prédateur qui prélève,
c'est la production de miel de printemps
la colonie est ensuite laissée tranquille jusqu'à l'année prochaine.
- soit pas de prélèvement pour essaimer, tout l'art de l'apiculteur consisterait à devenir piégeur.
Les colonies piégées seraient alors :
soit conservées pour augmenter la population,
soit prélèvement du miel d'été, la colonie est alors laissée à elle même et devient la proie des autres colonies, c'est le pillage du plus faible pour renforcer le plus fort.
Je n'ai pas la prétention d'avoir fait de hautes études, à l'heure actuelle, il faudra bientot un diplôme pour lacer ses chaussures.
Juste le fait d'essayer de tendre vers une apiculture proche du naturel et d'avoir multiplier lentement mais surement mon rucher
en évitant le plus possible le remérage par cellule de sauveté
pour privilégier l'essaimage le tout sans traitement de varroa, mon frein actuel n'est pas le varroa mais le manque de place et
de matériel.
A l'heure actuelle, je trouve qu'on lit trop que le varroa est responsable de tous les maux mais l'on voit rarement la feuille de conduite apicole annuelle pour comparer.
Si l'on prélève trop de miel et/ou pollen rien d'étonnant à lire que le varroa prend le dessus sur des abeilles faites et/ou malades nourries au "miel de betteraves sucrières" à outrance.
Aucune étude n'est faite sur les dégâts potentiels que pourraient faire le sucre sur le long terme exemple 50 ans.
Bien des apiculteurs fonctionnant de manière automatique
- trop c'est jamais assez
- problème de dérive d'abeilles et non de surpopulation de ruche dans un même rucher par rapport au milieu,
les colonies sauvages c'est des essaims qui viennent repeupler chaque année donnant l'illusion que la colonie est peuplée en permanence,etc....
(on a tous entendu ce genre de discours préfabriqué),
m'ont dit :
"attend le jour ou tu vas perdre toutes tes colonies à cause du varroa, je continue d'attendre."Force est de constater que ce sont les colonies où je suis le moins intervenu sur la zone du couvain qu'il y a eu le moins de problème.
Dernièrement à vouloir faire "bien pour l'apiculteur" j'ai voulu marquer une reine qui est tombée hors de la ruche pour ne pas parvenir à rentrer ; résultat, remérage cellule de sauveté donc colonie affaiblie par rapport aux autres et voilà le début des problèmes...
Désolé du pavé mais je pense qu'il y a d'autres pratiques à explorer ou méditer.