Message#7 » lun. juil. 28, 2008 10:10 pm
Les récoltes concernent globalement les mêmes ruches, tout dépend de leur état de développement à l'entrée des miellées.
Pour qu'une ruche soit productive, il faut des "bataillons ailés", la ruche doit regorger d'abeilles.
Je dispose de deux emplacements, le premier me permet de réaliser les récoltes de fleur, acacia, chataignier.
Le deuxième, pour la récolte du miel de forêt et sapin.Les ruches restent en place toute l'année sauf pour certaines que je déplace sur le tilleul.
Après la récolte du chataignier (fin juin), je laisse les colonies afin qu'elles constituent leurs réserves de miel à l'entrée de septembre.
Pour le rucher de montagne, je suis obligé de tout récolter, il est déconseillé de garder du miellat comme nourriture hivernale pour la colonie (risques de diahrées).
Ma façon de procéder :
Les colonies démarrent sur deux éléments de couvain, ensuite pose du troisième élément par dessus sans grille à reine.Je laisse la reine pondre dans ce dernier afin de limiter le risque d'essaimage.A l'arrivée de la miellée, les rentrées de nectar vont contraindre la reine à descendre sa ponte dans les deux éléments du bas.Lorsque la hausse est pleine de nectar à 50%, j'intercale une nouvelle hausse sous la première (cadres à bâtir) et ainsi de suite suivant les circonstances.La pose des hausses suit le rythme des miellées successives.
Pour l'instant, je travaille avec des cadres type Gatinaux (montants fins), mais j'ai pour objectif à terme de conduire les corps avec des barettes et de limiter l'usage des cadres pour les hausses de récolte.
L'abbé Warré préconisait une méthode de conduite simple pour récolter du miel dans un contexte particulier lié à son époque.Sa méthode reste valable, bien entendu, sans aucun doute.
Je dirai simplement que tout dépend des objectifs que l'on se fixe lorsque l'on décide de pratiquer l'apiculture.
"Le sage montre la lune et l’idiot regarde le doigt"