Bonjour Willi, et tous,
Oui, avoir une colonie la plus forte possible afin qu'elle régule la pression du varroa, et ça marche !
Laisser faire la nature, et apporter de la diversité au rucher en installant de temps en temps un ou des essaims provenant de récupérations extérieures, pour favoriser un brassage génétique, et
limiter la consanguinité. Les essaims provenant des murs, des arbres, etc sont intéressants, car déjà en marche vers la liberté depuis plusieurs années !
Si besoin il est possible d'effectuer un transvasement, mais c'est une opération lourde que je n'ai pas faite depuis longtemps.
Et finalement les abeilles font toujours mieux les choses que nous ! Je les laisse faire, le plus possible...
Et pour finir, j'ai décidé de me cantonner à la
ruche de biodiversité = ruche de pollinisation = ruche de préservation des abeilles (ruche Warré, mais aussi ruche en paille...etc)
Je continue à enseigner aux stagiaires comment récolter le miel dans la Warré, mais pour ma part je ne récolte plus rien, dans aucune de mes ruches. C'est un choix personnel, une façon d'être le plus possible en cohérence.
Je ne suis pas laxiste pour autant : je nettoie les planchers, je veille à l'état sanitaires des éléments que je rajoute, j'observe le comportement des colonies (pollen, ventilation...), je plante beaucoup de mellifères (arbustes, annuelles...), et nous avons creusé une jolie mare pour le confort des abeilles. Je veille aussi à implanter les ruches au meilleur endroit possible dans le terrain, en tenant compte de la
géobiologie, car cela influe sur la santé de la ruche. J'essayerai de faire une vidéo sur ce sujet qui gagnerait à être diffusé.
Belle journée !