Michel a écrit :Par point faible, tu entends pont thermique ?
Isole bien ta maison mais oublie de mettre ou remplacer les joints des portes ou des fenêtres, laisse les entrouvertes ou grandes ouvertes bref, fait qu'il y ait des courants d'air et c'est sur que ton système de chauffage va turbiner plus fort pour maintenir la température parce que la T° intérieure est le résultat entre la source de chauffage, le volume à chauffer, la surface en contact avec l'extérieur, l'isolation des surfaces du volume (épaisseur et masse volumique sont importants, plus un matériaux et léger avec un volume important et mieux il isole thermiquement) avec pont thermique éventuels si l'isolation n'est pas englobante et pour terminer le taux de renouvellement de l'air intérieur chaud par de l'air extérieur plus froid qui dépend du débit d'air (volume/temps).
Donc pour la ruche l'air froid rentre par l'entrée, le sol et les fissures ou interstices entre les hausses voilées ou bancales ?
Dans un appartement quand la ventilation mécanique contrôlée de la résidence fonctionne on voit bien la différence.
Le top c'est de chauffer l'air qui rentre par l'air qui sort... difficile avec une ruche.
Donc je suppose que grâce à la propolis sur la moustiquaire plus le coussin épais rempli de matériau naturel léger pas tassé mais filtrant, le débit d'air peut être contrôlé par les abeilles pour gérer la température en fonction du volume à chauffer, de leur nombre et de leurs réserves, et évacuer l'humidité.
De plus, un matériau humide perd en capacité d'isolation thermique, donc le bois doit pouvoir respirer mais être aussi bien préparé je suppose pour qu'il ne s'imbibe pas d'eau l'hiver par l’extérieur et assez épais selon les recommandations des anciens (25 mm, 30 mm ?). La toiture aussi doit jouer un rôle. Et aussi faire en sorte que l'humidité intérieure ne reste pas comme en vase clos donc cirer et huiler les parois intérieures pour que ça dégouline et s'évacue ?