Bonsoir du Sud !
J'ai toujours donné à manger à mes abeilles, pour éviter de les laisser mourir !
Je me refuse à me casser le bol à multiplier les ruches en faisant des essaims artificiels pour les laisser végéter à petit feu à cause de la météo, des pesticides, du varroa, etc....
Seules les colonies fortes prospèrent et peuvent assurer et la pollinisation et un rendement en miel.
C'est quand même le but de l'apiculture... mais je ne mets pas la récolte de miel en avant.
À mon humble avis, la pollinisation est primordiale. Le miel, je le laisse volontiers ; je n'en vend plus, depuis 4 ans, et les ennuis à répétitions... j'ai du perdre et réinvestir 3000 € que je vais m'empresser de réclamer au fisc, s'il vient me chercher des poux dans la tête ... ils seraient capables d'en trouver ces couillons...
Pour en revenir au sujet de l'aide qu'on peut apporter aux abeilles, il faut bien sérier les besoins !
Une ruche au printemps et selon les régions qui n'a pas développé son couvain (6 cadres en Dadant, un élément bien plein en divisible Voirnot et deux éléments en Warré ) ne peut espérer produire une récolte. Donc, l'apiculteur va regarder vivre sa ruche, pas plus !
Elle peut faire ses provisions d'hiver, ou pas ! Conserver sa reine... ou pas, en élever une autre... ou pas !
Dans un cas, la colonie peut être pérenne, dans l'autre, elle peut complètement péricliter !
Il faut choisir ! Posséder des ruches, n'est pas simplement une activité contemplative... avoir des ruches, c'est les aider à se développer et surtout à survivre !
Donc, j'aide mes ruches à se développer, je biberonne les essaims qui ont des jeunes reines, je biberonne les essaims naturels qui ont des vieilles reines avant de les supprimer et provoquer un élevage royal etc.
En aucun cas, je ne prélève 4 cadres de rive dans une Dadant que je remplace par 12 kg de sirop pour hiverner.
J'ai vu trop souvent ce genre de pratique
qui conduit l'apiculture au désastre ...
En ce moment, je continue tant que le beau temps n'est pas établi...
Dè que la miellée commence, j'arrête !
Mais, chacun fait ce qu'il veut...