On en avait parlé sur
ce post de BernhardheuvelDans le bouquin en anglais, il se demande comment font les abeilles, la nuit, pour évacuer l'humidité issue du séchage du nectar sans créer un courant d'air digne d'un réacteur de boeing (qui n'existait pas en 1912, j'en conviens).
Et il en vient à trouver la seule solution réaliste : La condensation de cette vapeur, qui a pour effet
1° de mettre de l'eau liquide à disposition de la colonie
2° de chauffer l'air de la ruche par abandon à l'air de la chaleur latente de la vapeur qui se condense (le mécanisme connu des orages et autres cyclones)
Il préconise de vernir l'intérieur de la ruche pour favoriser la condensation, et propose un toit qui évacue en partie la condensation
Mais d'autres proposent déjà à cette époque (idée reprise par Bernhard) de récupérer l'eau dans le nourrisseur
L'avantage serait de sécher le miel et de garder l'eau disponible, mais loin du bas des cadres.
Je ne retrouve plus mon lien mais dans les ruches naturelles, les abeilles propolisent tout le haut des troncs jusqu'à hauteur du bas des rayons, mais pas plus, la propolis jouant le rôle de vernis et aidant à la condensation.
Pour les bas des cadres moisis, je crois que c'est une histoire de gradient et de saturation, un peu comme un nuage, en haut c'est chaud, ça condense et plus on descend plus l'air est saturé au point que c'est comme s'il pleuvait.
Au point que je me demande si ton vide sanitaire, n'a pas un rôle de vide sanitaire justement en créant une zone où la saturation est permise sans conséquence.