Salut Telimectar,
Merci pour tes remarques et conseils.
Sur le bois peluché: oui, bien sûr, il "accroche" plus l'eau mais, dans toute ces questions d'humidité et de chaleur, j'ai l'impression que l'on doit surtout se concentrer sur les phénomènes d'échanges, de respiration, en gros: de radiateur.
Or le bois peluché à l'extérieur permet un meilleur échange en multipliant les surfaces de contacts avec l'air: les champignons du bois ne parviennent que difficilement à le dégrader.
Il agit donc comme un radiateur dans les échanges thermiques et d'humidité.
Maintenant, je ne sais pas si cela peut convenir à la ruche ! Parce que le bois c'est une chose, mais peut-être que les abeilles ont besoin de quelque chose de différent ?
Je garde bien en mémoire ta remarque sur la prise au vent du toit. Mais chez moi, j'ai l'impression que je ne vais pas couper à la construction d'un rucher couvert , abrité du vent et des chutes importantes de neige. Donc le toit aura certainement une taille "standard" permettant une manipulation pas trop acrobatique.
L'enduit: je vais me contenter, lors des premières expérimentations, de ne pas traiter du tout le bois. En petit nombre, je crois que ce sera gérable pour les ruches que je compte construire. Je suis à peu près certain que du bois brut s'acquitte sans autre de sa tâche durant au moins 5 ans sans broncher. Entre temps, j'aurais sûrement déjà amélioré les premiers essais
Je suis content de savoir que tu as eu le réflexe d'épaissir la paroi en envisageant de monter en altitude: c'était l'objet de ma question. Est-ce que d'autres ont-ils expérimenté ce paramètre ?
"Entre ce que l'homme imagine et ce qu'il réalise, il est un espace qui ne peut être franchi que par l'étendue de son désir". Gibran
"La vertu consiste en ce que l'esprit de l'homme n'est pas occupé par le monde". Saint Isaac le Syrien