Message#52 » sam. sept. 24, 2016 6:47 pm
Quelques astuces pour couper du verre:
- Prendre du verre le moins vieux possible (ça on ne sait pas toujours vérifier). Le vieux verre est "usé" par les mini déformations dues aux uv et aux différences de t° entre l'intérieur et l'extérieur.
- Utiliser une surface plane. J'emploie en général un panneau de mélaminé que je recouvre avec une épaisseur de drap molletonné, ou mieux du feutre comme sur les grandes tables de découpe, mais moins évident à trouver qu'un vieux drap.
- Avoir un bon guide qu'on peut bien appuyer sur le verre. J'emploie une latte de carreleur en alu sur laquelle j'ai collé des pastilles de feutre.
- Tracer ses repères au marqueur indélébile qu'on peut enlever avec de l'acétone, mais en général elles partent avec le pétrole utilisé.
- Passer son pouce sur le tracé pour enlever les poussières.
- Si vous n'avez pas de roulette avec réservoir de pétrole, avec un pinceau trempé dans du pétrole lampant, suivre la trace.
- Tenir fermement la roulette le plus verticalement possible.
- Partir du point le plus éloigné et tirer la roulette vers vous en appuyant fermement celle-ci sur le verre.
- Ne griffer qu'une seule fois le verre (ne pas faire de mouvements avant arrière)
- Amener la trace au raz du bord de la table, lever le verre de quelques cm et l'abaisser d'un coup sec pour les plus grandes découpes.
- Pour les plus courtes, lever le verre, placer le manche de la roulette sous la trace du verre et exercer une pression vers le bas. Il m'est arrivé de devoir enlever un morceau de 5 mm de large.
Voici en gros comment j'ai découpé des centaines de verres (2-3-4-6-10 mm simple, armé ou feuilleté) à mon précédent job. C'est clair que ça ne marche pas toujours au premier essais, mais quand on a la main, c'est assez simple.
Je ne vous parle pas des coupes en arc de cercle et autres.
C'est beaucoup plus facile avec du nouveau verre, mais comme apiculteur rime avec récupérateur...
Stef
« L'aigreur, la haine, ça bouffe beaucoup d'énergie, et je préférais la garder pour vivre. »
Charlotte Valandrey