Bon, moi aussi je viens vous soumettre ce que j'ai fait en version "finale" (après avoir fait des essais divers et variés).
Pour le bois ce sont surtout des chutes diverses, et des tasseaux brut du commerce quand je suis pressé. Le point négatif c'est que j'utilise ordinairement 21 vis... ça fait pas mal^^
Pas non plus encore testé la résistance du grillage par contre, or il s'agit d'un simple grillage de "garde-manger" en aluminium : c'est sa résistance aux flammes qui m'inquiète. Pour le reste, il ne retient rien (ou alors j'ai de bonnes nettoyeuses).
Le grillage est en haut car je suis en rayons fixes... (par contre je n'ai jamais eu -ni vu- de rayons fixés au grillage comme le dit François à la page 2).
La planche d'envol est en séquoia et inclinée pour mieux recevoir les abeilles tout en évitant que l'eau stationne. Les planches sensées faire le contact avec un éventuel support sont en tek (pour ce prototype, j'ai utilisé un bois exotique à grain fin et jaune dont je ne connais absolument pas le nom), pour rester en bon état quoi qu'il arrive. Enfin, le reste est majoritairement en pin maritime.
L'entrée de la ruche est plutôt étroite sur le front, mais assez haute pour le passage de deux avettes (1,2 cm dans la partie la plus étroite) : j'ai privilégié cette configuration pour offrir une position mieux défendable pour les gardiennes ; un front moins long , en particulier contre les frelons asiatiques : cette année, où je suis confronté pour la première fois de manière régulière à la bête, j'ai bien vu que toutes les fois où l'entrée d'une ruche était mal gardée, ils se permettaient de rentrer... tandis que dès que la ruche est peuplée et que des gardiennes occupent le poste, c'est beaucoup plus hésitant et la prédation est moins forte.
Pour fixer le grillage, plutôt que de faire une rainure et d'agrafer, j'ai préféré clouer avec des bandes de zinc (vu que de la même façon, j'ai pas mal de chutes à recycler).
Les traverses du bas, à cheval sous le grillage, sont à plus de trois centimètres (donc normalement pas de remontée des vilains acariens), et je mets le plateau de fermeture uniquement graissé à des fins de comptage, vu que j'ai fait mienne l'idée de laisser le froid tuer les abeilles porteuses (et épuisées) de varroa, vu que ces derniers, aussi engourdis par le froid, ne devraient logiquement pas pouvoir changer de porteuse quand cette dernière choit. Par contre je ne m'interdis pas de fermer le plateau par grande chaleur, vu que varroa n'aime pas non plus la chaleur excessive...
Ensuite, je peins toujours les plateaux et les toits de la même couleur pour que les abeilles se repèrent, les hausses standard étant quant à elles toutes blanches...
les peintures "acryliques" que j'avais naïvement essayées les premières fois se sont révélées glissantes pour les filles. Désormais j'utilise des peintures maison à base de farine de seigle, d'oxydes métalliques, d'huile de lin, d'ocres... bonne tenue au temps et parfaite adhérence pour les abeilles fatiguées, malgré que pour la forme, je passe la totalité du plateau à l'huile de lin cuite.