Message#62 » mer. mars 02, 2016 10:52 pm
Rytounet a écrit :
"Je suis aussi persuadé que de traiter à grand coup de produits chimiques quel qu'ils soient sont des solutions à court terme pour éviter une baisse trop importante des cheptels ".
Je suis a 100% d'accord avec ça.
Rhinauer a écrit :
"Je serais probablement mort sans les antibiotiques et autres produits."
Moi aussi comme nous tous sur ce forum je pense.
Mais dans notre cas c'est de l'auto-médication.
"Quand je pose la question aux instances chez nous (gdsa) on me dit que ceux qui ne traitent pas vont disparaître régulièrement et donc ils ne font pas la chasse à ceux qui ne traitent pas. "
Pour ma part, plus je m'intéresse aux abeilles et plus ma démarche laisse de la place à l'observation et surtout à la confiance en la spontanéité de la nature.
Je ne dis pas aux autres qu'il faut faire comme moi de façon brute de pomme sans expliquer de fond en comble le principe au sens large de ma démarche.
Et quand j'explique que je ne traite pas j’avertis tout de suite que "ce n'est pas de l'apiculture tranquille".
Que cette façon de faire peut avoir comme conséquence la plus probable l'arrêt de l'apiculture (par l'apiculteur).
Et que ce que je fais est tout à fait expérimental .
Pour autant plus le temps passe et plus je "m'extrémise" dans cette façon de faire.
Une chose cependant, on vit dans un tout, et ce tout est ce qu'il est.
C'est-à-dire que dans mon cas, je vis dans une zone qui attire de nombreux apiculteurs qui viennent et repartent, apportant et rapportant dans leurs bagages une génétique et des pathologies...
Ce qui fait qu'à mon désir de vouloir pratiquer à ma façon se heurte ce contexte.
Mais je persévère.
Une concession toutefois, je sors les rayons ayant des traces de couvain mort (au centre).
Tout est là, y a qu'à ce baisser