Message#38 » mar. janv. 29, 2019 9:28 pm
As-tu une explication à ce sujet ?
Une ruche, celle qui a été le plus stimulée l'année passée (essais), mais qui a produit le plus, montre clairement des chutes de varroa plus élevées que les autres mais cela me semble tolérable. J'ai eu pire, si elle venait à ne pas passer l'hiver, ce serait de ma faute à l'avoir trop sollicité.
Mais pour moi la stimulation y est pour beaucoup dans le développement des varroas.
Plusieurs proviennent de pièges ayant fonctionné, j'ai encore découvert d'autres colonies sauvages, les supports des pièges (petite dizaine) ont été placés
la saison à venir promet d'être captivante de ce coté.
Pas de stimulation prévue pour cette année. Cela permet peut-être des poids plus élevés mais on a droit au revers de la médaille en guise de quantité de varroa en hiver.
Fais-tu des traitements biotechniques tels que la méthode héroïque de Daniel59, le découpage des cadres à mâles, etc ?
Non, j'envisage de laisser le bas des cadres (max 1/4 de la hauteur) pour les mâles. Avec un décalement au fur et à mesure des années d'ouest vers l'est (de droite vers la gauche en étant derrière la ruche)
là ou les abeilles se tiennent en fin de saison sur la droite, elles sont alors sur les cires les plus "fraiches"
Ce qui me semble un point positif à la relance au printemps, les cadres étant déjà placés la saison passée.
Le risque est pris d'avoir placé des cadres non bâtis à coté.
Il n'y aura pas de visite de printemps sur les colonies saines.
Par déduction si il y a plein d'écailles dans les ruelles de droite, c'est qu'elles bâtissent les rayons et par conséquent se portent bien.
Le fait de faire l'impasse de la visite de printemps évite de "casser" la température du couvain en plein développement.
Les visites sont réduites aux maximum, en fait la nécessité de visite du corps sur bonne colonie se résume au
renouvellement des vieilles cires et le cadre-partition diminue encore les manipulations de cadres et peut inciter à faire monter les abeilles car la G.A.R. les freine et j'ai eu l'impression qu'elles se plaisaient trop dans le corps de ruche sur 10 cadres.
La visite de printemps sera sur les colonies inertes ou montrant des signes de trop faible activité hors tolérances.
Pour le moment, 9 colonies hivernées, aucune perte jusqu'à présent, elles ronronnent comme des petits chats en mettant l'oreille sur la paroi.
ZAbeilles montrez-moi vos déchets sur le tiroir, la planche d'envol et un petit "toc", je vous dirai comment vous vous portez.
En fait, l'impatience et la curiosité en sortie d'hiver se calment par rapport aux débuts.
Une colonie (en ruchette) a augmenté sa consommation, alors que la température négative est proche de 0C°, j'ai placé un thermomètre entre le couvre-cadres et l'isolation, verdict presque 10C°; assez bien d'écailles transparentes sur le tiroir.
Alors qu'il y a quelques jours, ce n'était que de +/- 5C° pour des températures extérieures similaires.
La taille des grappes, d'après les débris, n'est jamais devenue plus petite qu'un melon. Sans isolation, elle descendait à la taille d'une orange.
et je rajouterais une question : ont-elles produit du miel et combien ?
J'ai fait 88 Kilo sur +/-4 ruches. Mais les colonies ne partaient pas toutes dans les même conditions et toutes n'avaient pas d'isolation pour l'hiver passé.
Si l'année qui vient est aussi bonne que 2018, je pense que +/- 250 Kilo sur 9 colonie est jouable.
C'est en zone mixtes ruches en lisière de forêt coté sud /prairies/champs avec bonne biodiversité.
Il y a clairement des différences entre ruchers suivants les lieux.
Pour moi c'est possible avec la plupart des colonies, point d'abeilles "d'élite" Copyrightée,
j'ai fourni les fiches techniques, la méthode et le principe d'historique, l'utilité de la partition, rien n'est caché.