Message#17 » ven. déc. 09, 2022 6:56 pm
Bonsoir. Je partage l'avis de Panpone (et suis encore vivant).
Pour moi, une colonie peut mourir en automne pour plusieurs raisons (qui peuvent s'additionner):
- "Sociales" : Limogeage de la reine en début d'été et non remérage, ou rupture de ponte trop prolongée (notamment cet été particulièrement chaud et sec par chez nous), accident à la ruche ou tout autre cause de grand manque d'ouvrières et pas assez de défense contre Vv ou pillage.
- "Pathologiques" : Attaque de loque (européenne ou américaine), trop grande quantité de varroas, etc.
- "Toxique" : dont phytosanitaires agricoles, jardinesques, domestiques, ou même apicoles.
Pour moi, aucune des deux premières catégories ne pose problème par rapport à la consommation par l'apiculteur, du miel stocké propre. Par contre, comme déjà dit dans cette discussion, si on n'est pas sur qu'il n'y a eu aucune maladie dans cette ruche, alors il faut s'abstenir de redonner le miel aux abeilles (ni le nectar, ni le pain d'abeille, ni un rayon bâti, etc.).
Avec la troisième catégorie, il faut être plus circonspect ; mais c'est surtout une question de dose. Apprécier la dose de pesticide qui pourrait être présente dans le miel, a priori faible car la plupart des produits phyto à activité insecticide sont lipophiles, mais ce n'est pas le cas par exemple des acides utilisés contre varroa - et les cires si on consomme "en brèche" et là il risque d'y en avoir, pour la même raison ; puis évaluer sa propre consommation de miel. Donc pour moi, sauf à avoir une grosse mortalité avec tapis d'abeilles qui signerait une intoxication brutale, ou à avoir traité la ruche avec certains produits, il me semble que la quantité potentiellement présente dans le miel, lui-même en quantité limitée, m'apparait supportable.