jusqu'ici, ma position était claire en présence de fourmis dans les ruches : c'était éradication systématique ! que ce soit par écrasement ou brûlage au chalumeau.
Il faut dire que leur présence derrière les cache-vitres, sur, dans ou sous le coussin s'accompagne souvent de transport de matières telles que débris végétaux, terre, larves qui peuvent nuire à la qualité de la propolis de grille.
Cependant, lors de ma dernière éradication, alors que l'écrasement des fourmis faisait monter une odeur d'acide formique à mes narines, un doute est venu me tarauder !
eh oui ! l'apiculture peut être source de stress ! N'étais-je pas en train de détruire une position d'équilibre, de symbiose entre espèces telle qu'on la constate souvent dans la nature ? les fourmis recherchant la chaleur de la ruche pour leurs élevages, et offrant en contre-partie des émanations continues d'acide formique, qui on le sait, sont un facteur de destruction du varroa. Les abeilles en produisent d'ailleurs elles-aussi, bien qu'en quantités moindre.
Ne traitant plus mes ruches à l'acide formique, ni aucun produit de synthèse, n'étais-je pas en train d'entraver un processus naturel salutaire ?
J'aimerais bien connaître votre avis sur la question ! y-a-t'il eu des études sur le sujet ?
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