Message#36 » lun. févr. 26, 2018 11:01 pm
Autant je préfère ne pas piéger au printemps pour les raisons évoquées plus haut, autant j'essaie de réduire la pression dès qu'elle augmente. Je considère qu'il n'y a rien à faire tant qu'il n'y a pas un frelon en permanence devant chaque ruche. Évidemment, je commence à piéger dès juin ou juillet mais la pression ne devient importante qu'après les vendanges, dès qu'il n'y plus de sucres à manger sur les fruits, figues, raisin, etc. Là, d'un coup, les VV se ruent sur les ruches. Mais à cette époque, elles ont déjà fait leurs réserves. Donc, je n'ai pas de scrupules à les fermer, le soir pour mieux piéger le lendemain et les ouvrir, le soir venu. C'est ce qui marche le mieux. Un peu de badminton, histoire de se faire plaisir sans se faire de tennis elbow et ça suffit. Le tout, c'est de surveiller cette pression.
Après, le VV n'a pas que des inconvénients. Il sélectionne négativement les apiculteurs négligents et les ruches malades ou faibles mais n'influe pas tant que ça sur les ruches en bonne santé. Voici deux ans, j'ai commis une cagade (encore) en laissant un jour entre le toit et un nourrisseur plein de sirop. Les VV l'ont trouvé et se sont rués sur la ruche en question. Quand j'ai repéré le manège, j'ai fermé le trou mais du coup, les VV se sont rabattus sur la colonie en question et l'ont étrillée pendant plusieurs jours parce que j'étais trop accaparé par le coulage d'une dalle de béton et donc négligent côté rucher. Dès que j'ai réagi, la pression a baissé et, manifestement, la reine a dû pondre en vitesse pour refaire ses effectifs et la ruche a passé l'hiver comme si de rien n'était. Et pourtant, j'étais inquiet parce qu'ils l'ont bien harcelée.
Disons que c'est un parasite ou prédateur à surveiller comme on surveille le varroa. Mais le comptage est plus facile avec le VV, je trouve.
A+
Michel,
Causses tôt, Causses tard mais Causses toujours... tu m'instructionnes !