Bonjour à tous,
Voilà plus d'un an que je vous lis, et aujourd'hui je pousse les portes pour essayer de participer à mon échelle à la vie de votre ruche.
En quelques mots, je suis devenu photographe nature il y a une dizaine d'années, après m'être dit il y a douze ou treize ans que la vie de laboratoire n'était pas la mienne, avant cela j'étais chercheur en chimie organique.
Baignant dans l'apiculture depuis tout petit, mon père a tenu quelques ruches, un de mes oncles en tient toujours, je me suis décidé l'année dernière... ou plutôt, la nature m'a décidé puisque deux essaims étaient venus se loger dans les volets de la maison de ma grand-mère. Comme je crois beaucoup aux signes du destin, il n'en fallait pas plus pour réveiller ce qui était une envie sans cesse reportée jusque là.
Une aventure qui aurait pu tourner court puisqu'après avoir passé brillamment l'hiver, mes deux ruches (Voirnot) se sont effondrées en une semaine au printemps sans que j'en trouve la raison (abeilles mortes sur le plancher, ou dans les alvéoles, comme frappées par la foudre : empoisonnement ?).
Mais le destin a refrappé à ma porte alors que j'étais bien dégoutté, un essaim est venu s'enrucher spontanément dans une des deux vieilles ruches Voirnot que j'avais nettoyée et remise en service avec de vieux cadres bâtis. Entre temps, j'ai racheté un essaim sur cadres Warré, et j'en suis là. avec une Voirnot d'un côté (qui semble se porter très bien et semble commencer à remplir sa hausse), et une Warré-Guillaume de l'autre, et c'est parce que le comportement de cette dernière me pose questions que je me suis inscrit : j'en ferai part dans une section appropriée.
Enfin pour dresser le cadre, j'habite un petit village, et mon rucher ce situe à deux pas de chez moi, dans un jardin abandonné orienté Sud Est, jouxtant des prairies pas ou peu cultivées, et des forêts (sapin, épicéa, feuillus divers). Côté Nord-Ouest, c'est un peu moins brillant avec des terres essentiellement cultivées et ou de pâtures.
Voilà pour la présentation, au plaisir de vous lire, et... merci d'exister, sans le savoir vous avez déjà répondu à un nombre hallucinant de mes interrogations
Hervé