Bonsoir à tous,
Je partage ma vie entre Strasbourg et les Vosges (près de Belval), donc je vais mettre ma présentation dans les deux régions ;^)
Cela fait plusieurs années que je souhaite me former à l’apiculture, que je cherche ce qui pourrait être le plus facile pour moi, que je suis allée voir un « ours » apiculteur traditionnel pour lui demander de m’apprendre un peu, qu’il a accepté mais n’a pas donné suite alors que j’allais régulièrement le voir (j’ai arrêté sous peine qu’il m’accuse de harcèlement !) et puis le jour de mon anniversaire j’ai rencontré à Strasbourg Christophe : Ch.K. que je surnomme mon « cadeau d’anniversaire » ;^) Ceux qui le connaissent ou qui ont vu ici tout de qu’il a fait et partage, seront, je pense d’accord avec moi ;^)
Donc sur ses conseils, je me suis inscrite avec ma fille de 14 ans à la formation d’un an proposée par une des assos d’apiculture de Strasbourg (1869), nous avons participé aux deux ateliers de fabrication de ruches Warré organisé par Christophe et où j’ai rencontré entre autre Arnaud qui est également ici, j’ai eu le plaisir de cueillir quelques essaims avec eux deux : certains au raz du sol, d’autres à 10 m de haut avec l’échelle des pompiers (inoubliables tours de manège !), et nous sommes régulièrement en contact, pour entre autre le suivi de nos ruches, à Strasbourg et dans les Vosges.
Nous avons 8 ruches Warré, dont quatre sont actuellement dans les Vosges : trois habitées par des essaims et une contenant un premier nucléi suite à une division faite la semaine dernière.
Nous apprenons, avant tout découvrons… et c’est génial ! J’ai bien sûr plein de questions mais je pense également qu’une grande partie des réponses est déjà sur ce site, donc je vais essayer de prendre le temps de fouiner un peu.
Comme je l’ai dit, cela faisait longtemps que je voulais avoir des abeilles, mais il y avait tout de même en moi, cette petite question, voire une petite crainte : comment est-ce que je réagirai le jour où je serai en contact avec elles ?! Et bien, je dois dire que je ne m’attendais pas à ce coup de foudre ! Quand je me suis retrouvée nez à nez avec mon premier essaim : 40 ou 60 000 abeilles ? Wow ! J’avais un sourire jusqu’aux oreilles ! Hypnotisée que j’étais par leur calme, et leur ronronnement a eu un effet incroyablement apaisant sur moi. Bon, alors, ok, je sais, les essaims sont calmes. Depuis, j’ai mis le nez dans quelques ruches, j’ai embêté quelques abeilles qui ont bourdonné méchamment autour de moi, mais j’ai toujours gardé mon calme, je leur parle et je me dis qu’elles doivent m’entendre, me reconnaître à mon odeur aussi, j’essaye d’établir une relation avec elles, avant tout, je les respecte. J’ai toujours trouvé le miel épatant comme produit, et de même, je trouve les abeilles épatantes et j’adore écouter leur ronronnement quand je passe à côté des ruches ou de les observer au trou de vol. Chaque fois je suis émerveillée, amusée aussi car elles sont bien souvent rigolotes ;^). Donc voilà, pour l’instant je ne me suis pas encore fait piquer, je fais gaffe, mais il m’est également arrivé de plonger mes mains nues dans une ruche. Je pense bien que j’aurais un jour ou l’autre une piqûre, je m’y prépare, surtout à ne pas lâcher ce que j’aurais en main ou à faire un geste brusque.
Voilà, j’avais envie de partager dans cette présentation mes premières impressions d’apicultrice. Je suis ravie d’être parmi vous et de pouvoir profiter de votre expérience.
A ++
Agnès O.