Merci de votre accueil, en même temps, beaucoup de réponses à donner. Je vais commencer par les plus rapides.
"Hybrides": J'ai dit hybrides pour faire court, effectivement les noires peuvent être qualifiées d'hybrides, mais c'est plus une race endémique française (voire Européenne) que la Buckfast, non ?
(Les Buck qui plus est, sont plus liées aux horizontales qu'aux Dadant, ou pire, aux Warré). C'est certains que chaque région où les noires sont endémiques, la région a induit des transformations physiques et physiologiques de ces hyménoptères. Mais j'ai bien appréhendé que cela ne les qualifie qu'en "sous classification".
Déjà à l'époque de sa thèse, mon grand-père avait relevé que les hybridations pouvaient être ponctuelles et réversibles, et quelques fois plus pérennes. Mais je n'en suis pas à affirmer ce que lui "notait", moi, je ne suis que "lecteur" et je n'ai pas l’ambition de devenir apiculteur pro ou enseignant. Je connais mes limites.
Pour les ruches, mon grand-père a essayé de faire des 'lectures" sur plusieurs types de ruches, il a étudié 2 types de ruches rondes, les ruches en paille de seigle et comme il a été en poste à Blida (Algérie) il a pu étudier celles en plâtre et paille. Pour celles verticales, il a visé les Dadant, les Warré, les Voirnot, les Layens. Et enfin, il a aussi étudié les ruches horizontales, en faisant le lien entre les ruches africaines et les ruches du bassin méditerranéen. Le tout déjà lié à l'environnement, comme l'avait fait notre abbé préféré.
Gros travail de recherches qui lui a pris quelques années, apparemment.
Pour ce qui est de la publication de sa thèse, je n'ai que l'original écrit de sa main (gauche, il a eu le bras droit arraché par un éclat d'obus) et sur une quantité de vieux papiers jaunis (et précieux pour moi), et c'est vrai que je n'ai jamais pensé à essayer de trouver si elle avait fait l'objet d'une publication, même restreinte. J'ai son "diplôme avec mention "Très Bien"" qui l'a fait enseignant, suite à la dissection du système nerveux de la queue d'un scorpion, avec une main, mais pas l'original de son doctorat. (Si quelqu'un a des informations, je serai preneur, il s'appelait André Arnaudet et était né à Cognac)
Pour ce qui est d'avoir contacté quelqu'un, non, je n'ai vu personne, sauf quelques apiculteurs à qui j'ai fait cueillir quelques essaims depuis les quelques années que j'habite l'Auvergne et que j'ai un terrain vers Noirétable, et depuis l'année dernière je les ai contactés pour éventuellement pouvoir avoir un essaim, mais ils ont été plus receveurs que donneurs, hélas, mais je vais finir par les avoir mes petites noires.
Désolé, je me suis peut-être étalé, mais j'aimerais arriver à un résultat avant que mon dernier ne quitte la maison, et qui sait, même si il n'a pas connu son arrière-grand-père, qu'il ait une idée, voire peut être un lien plus "palpable" avec l'histoire familiale française.
Je me dois de vous dire que je suis américain, et que maintenant j'habite en France, et mon grand-père enseignait en France, à Cannes.
Voila.