Bonjour à tous,
Je suis en train de me renseigner pour démarrer avec deux ruches au printemps prochain. Cette année est donc dédiée à étudier les différentes ruches pour faire le bon choix.
Je cherche à élever des abeilles en minimisant au maximum mon impact, je veux leur laisser le plus de liberté et me permettre de récolter le surplus de miel et la cire (et un peu de propolis).
Comme les abeilles vivent très bien sans moi dans la nature, je ne veux pas me mettre à réfléchir à leur place et leur imposer mes conclusions.
Bien sur le rendement en miel n'est pas mon objectif !!!
Pour récolter du miel pas trop loin de chez moi, je vais leur imposer une maison ... la ruche ... carré pour plus de facilité ... peut-être ronde mais pour plus tard.
Pour pouvoir récolter du miel sans tout casser ... j'ai besoin d'une ruche divisible à priori.
Après comme l'abeille construit de haut en bas dans la nature ... je compte agrandir par le bas et récolter par le haut. et bien sûr pas de cire gaufrée ... elles font comme elles veulent !!!!
La ruche Warré me semble bien disposée pour tout cela.
Il y a encore deux questions fondamentales qui me turlupinent ...
D'après les photos de ruches vulgaires:
Il semble que les abeilles ont tendance à construire des rayons parallèles mais pas toujours.
D'après l'abbé Warré, il est nécessaire de mettre au moins des barrettes avec un espacement précis. Je suis conscient qu'il faut un support pour les rayons au niveau de chaque hausse sinon la ruche n'est plus divisible. Mais pourquoi les obliger à construire des rayons strictement parallèles.
Et si les abeilles donnent aux rayons une forme leur permettant de mieux ventiler la ruche, construire des rayons parallèles peut poser problème et affaiblir la ruche.
Peut-on imaginer un support (grillage ...) leurs permettant de construire comme bon leur semblent en gardant une ruche divisible (cela ne pose aucun problème si l'extraction du miel se fait par égouttement).
Deuxième interrogation:
Je trouve les réflexions de BENCSIK Joseph très intéressante
http://www.rhone-apiculture.fr/Une-colonie-dans-la-cheminee.htmlhttp://www.rhone-apiculture.fr/Une-colonie-d-abeilles-dans-la.htmla propos d'abeilles s'installant facilement dans des cheminée à l'abandon.
La cheminée est un espace naturellement en courant d'air. Si on obstrue en partie le haut de la cheminée comme le font les abeilles, on peut contrôler le flux d'air. Dans ce cas le haut de la ruche doit bien être partiellement obstrué par une toile propolisée comme le suggère l'abbé Warré avec une possibilité pour les abeilles de contrôler le flux d'air.
Mais quand est-il du fond de la ruche ... dans la cheminée il n'y a pas de fond. Ne devrait-on pas laisser le fond de la ruche partiellement ouvert avec par exemple un fond grillagé ou un fond type happykeeper sans plateau. Cela permettrait une meilleure ventilation, une évacuation de l'humidité et des déchets hors de la ruche. Peut-être même que le froid de l'hiver pourrait combattre le varroa ....
Pourrait-on faire hiverner les ruches sur plus que 2 hausses (par exemple quatre: les deux hausses traditionnel en haut et deux hausses vides dessous), la grappe d'abeilles se retrouverait alors comme en haut d'une cheminée. Un fond partiellement obstruée pour éviter les souris, etc ... mais garantissant une bonne ventilation. Les effets du froid ne serait pas directement percu par les abeilles car celles-ci sont séparée du fond par deux hausses vides.
Au printemps, pas besoin d'agrandir, les hausses sont déjà en place !
Et voila pour mes premières interrogations ... que j'ai envie de partager avec vous.
Qu'est ce que vous en pensez ???
Pour finir, j'aimerais ne pas faire de nourrissement ... et traiter le moins possible (mais ce qu'il faut quand même).
Je compte laisser les abeilles essaimer si elles veulent. Si la ruche contient suffisamment de place et que les abeilles essaiment quand même ... alors elles doivent avoir une bonne raison. Et je laisserai une ruche vide pour les recueillir si elles veulent.
Camille